Les élèves sont partis à la rencontre du patrimoine de proximité via un parcours découverte axé sur le Château, l'Hôtel du Bailli, le quartier du Château, le Temple Saint-Martin et l'Hôtel Beurnier-  Rossel.  Ils ont observé, sous un angle à la fois culturel et historique, ces biens patrimoniaux qui font l'identité de la Ville de Montbéliard. 

Ils ont d'ailleurs pris conscience de la vulnérabilité de ce patrimoine  et donc, de l'importance de sa préservation.

Enfin, ils ont identifié des éléments de valorisation de ces biens patrimoniaux, notamment le sentier Schickhardt, sentier urbain de 3 kilomètres, agrémenté d'une signalétique.

L'intervention d'Elodie Poletto a permis aux élèves de comprendre ce qu'est une politique patrimoniale à l'échelle d'une collectivité territoriale. En effet, le service Animation du Patrimoine, constitué d'une petite équipe, a deux missions essentielles : valoriser le patrimoine et  promouvoir sa qualité architecturale et, développer une politique des publics. Pour ce faire, trois programmes sont mis en place par an : l'un à destination du grand public, décliné en visites guidées, l'autre pour le jeune public (7-12 ans), sous forme de visites et d'ateliers  et bien sûr, les Journées Européennes du Patrimoine. Ajouter à cela, la rédaction d'un certain nombre de publications consultables sur le site de PMA.

La politique du patrimoine de PMA repose aussi sur des partenariats et ce , à plusieurs échelles. Ainsi, comme le Pays de Montbéliard est labellisé Ville et Pays d’art et d’histoire depuis 1992, PMA assure la gestion de ce label  par le biais d'une convention signée avec le Ministère de la Culture. Le service Animation du Patrimoine travaille également avec la Région et le Département. D'autres acteurs sont partie prenante tels l'Office du tourisme de Montbéliard, les musées, l'Education nationale, les associations, les entreprises, etc...

Ces efforts de valorisation portent leurs fruits puisqu'un public assez large est bien au rendez-vous : plus de 10 000 visiteurs, 3 400 élèves, 120 classes par an.

Ainsi, à travers le patrimoine, les élèves ont eu une meilleure connaissance de leur territoire. De plus, ils ont saisi l'importance de la dimension politique associée au patrimoine et bien sûr, le rôle des différents acteurs, dans un contexte de décentralisation.

Tous nos remerciements à Mesdames Damongeot et Poletto